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    J’aime écrire, même et sûrement dans les moments où je n’ai pas grand choses à dire, mais c’est comme une envie de raconter tout ce que j’aurai pu oublier ce qui me passait par la tête dans les périodes de grandes solitudes.

     

    J’ai souvent commencé à griffonner de belles pages blanches pensant détenir le début d’un roman fleuve révélant le génie d’un grand écrivain trop longtemps enkysté dans un ectoplasme asthmatique. 

     

    Que de paragraphes orphelins sans assistance publique , que de lignes aériennes sans horizon;  que des maux épidémiques condamnés à trouver un corps de délit !

     

    Si pour moi écrire est une nécessité, son existence ne peut advenir que dans son empêchement immédiat. Ne pas pouvoir s'inscrire dans les points communs d'une communauté en attente, s'échapper d'une sphère nourricière et complice me condamne à une apathie de la ténacité finalisée en points de suspension ...

     

    Lcm


    9 commentaires
  • Allez je me lance pour étrenner le site... 

    ll m'arrive d'écrire avec la musicalité et ou d'après les paroles d'une chanson.. Ici une chanson que j'aime beaucoup de Christophe "La man". Le thème imposé était L'ivresse des profondeurs.

    https://www.youtube.com/watch?v=lTDs_FpWSCI 

     

     

    Elle veut. Elle veut.

    Elle veut l’étincelle irradiante, l’évidence éblouissante. Elle veut irriguer les océans, traverser les nuages. Survoler les jours, elle veut. Elle veut tout oublier de l’avant, mordre la vie à pleine chair.

    Elle veut le palpitant qui s’désordonne. Elle veut l’adrénaline qui caracole, les peaux qui s’adhésivent, la vie qui s’émotionne. Elle veut tout.

    Elle veut le désordre amoureux, l’arythmie charnelle. Elle veut le chaos. Elle veut le vertige du cœur. Vibrer, frémir, jouir.

    Elle veut des impatiences effrontées, des mises en bouche volcaniques, des sables émouvants. L’incandescence du désir. L’audace des geysers affolés. Des plaisirs sismiques. Elle veut tant.

    Elle veut les souffles qui s’affriolent. S’assertir au désir, s’apétrir sous l’ultime, s’abraiser d’élixir. A cœur joie, elle veut les corps qui s’poinconnent, confusionnent et s’attentionnent de douceurs.

    Elle veut le sel de la vie. Elle veut.

    Elle veut l’ivresse des profondeurs. Sinon rien.

     

    © Rev


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